31 janvier 2022 #Imagen du Chili

Le Chili lance un observatoire du changement climatique et devient un capteur mondial

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La plateforme, dirigée par le ministère des Sciences en collaboration avec les ministères des Affaires étrangères et de l’Environnement, abritera plus de 30 ensembles de données ouvertes et standardisées sur l’eau, les océans, l’atmosphère et la cryosphère, entre autres sujets environnementaux. 

Le ministre de la Science, de la Technologie, de la Connaissance et de l’Innovation, Andrés Couve, a lancé la plateforme numérique de l’Observatoire du changement climatique (Observatorio de Cambio Climático, ou OCC) lors d’un événement à l’Universidad de Magallanes à Punta Arenas, dans le sud du Chili. Ce projet inédit fera du Chili un capteur climatique mondial en intégrant des capteurs installés dans tout le pays pour obtenir des données ouvertes et standardisées sur l’eau, les océans, l’atmosphère et la cryosphère, entre autres sujets. Les données sont maintenant disponibles en ligne à l’adresse occ.minciencia.gob.cl.

L’initiative est le résultat d’une recommandation clé formulée par la communauté scientifique de contribuer à la recherche et à la prise de décisions fondées sur des données probantes. La plate-forme OCC dispose actuellement de plus de 30 ensembles de données extraites de stations de surveillance gérées par diverses institutions publiques et privées qui couvrent des zones allant du désert aux forêts nationales du Chili, en passant par les vallées centrales et les montagnes. Il est important de noter que les informations sur la plate-forme seront continuellement mises à jour et que son site Web abritera un enregistrement historique des variables.

« Nous avons besoin de données climatiques pour pouvoir prendre de bonnes décisions dans les secteurs public et de production, et pour informer le public. Cette plateforme intègre des données et des capteurs sur le climat dans tout le Chili afin que nous puissions fournir les informations nécessaires pour prendre des décisions fondées sur des preuves. Quand on regarde ce qui se passe à l’échelle mondiale, il est clair que nous avons peu d’information sur la partie sud des Amériques. En tant que tel, l’OCC est quelque chose dont la communauté scientifique a besoin et qu’elle veut. D’importants partenaires stratégiques se sont joints à l’initiative, ce qui nous permet d’offrir un accès gratuit à tous », a expliqué le ministre Couve.

Les données de l’Observatoire du changement climatique proviennent de 180 stations de surveillance appartenant aux institutions qui ont signé des accords avec l’initiative : la Direction météorologique chilienne (DMC), l’Institut antarctique chilien (INACH), le Centre d’études avancées dans les zones arides (CEAZA), l’Institut de promotion de la pêche (IFOP) et l’Institut pour l’écologie et la diversité (IEB). Jeudi, ce groupe d’organisations s’est élargi pour inclure la Direction générale de l’eau (DGA) et la Surintendance de l’environnement (SMA), qui ont officiellement rejoint l’OCC.

« Nous sommes certains que l’OCC, qui est conçu pour relier 8 000 kilomètres de territoire entre Visviri et l’Antarctique grâce à un ensemble de capteurs, sera accueilli avec enthousiasme par la communauté internationale. Les informations recueillies fourniront les données nécessaires pour comprendre, prévoir et anticiper les effets, les risques et les menaces des changements liés à l’écosystème, ce qui nous permettra de formuler des actions d’atténuation et d’adaptation pour l’avenir du Chili et du monde. Cela apportera une réelle contribution à la lutte contre le changement climatique », a ajouté le ministre des Affaires étrangères, Andrés Allamand.

« Le Chili a un rôle clé à jouer dans la construction d’un avenir durable pour notre planète. En tant que tel, le ministère de l’Environnement soutient cette initiative, qui vise à mettre les données à la disposition du public car elles constituent des intrants précieux pour la population, le monde scientifique, le secteur de la production et le gouvernement », a déclaré le ministre de l’Environnement, Javier Naranjo.

La directrice exécutive de l’Image by Chile, Constanza Cea, a déclaré : « Notre étude sur la fierté chilienne a révélé que les développements dont nous sommes les plus fiers sont ceux liés à la science et aux énergies renouvelables. Cela témoigne d’un grand intérêt pour les sujets liés à la science et à la protection de notre environnement. Nous espérons que cet Observatoire du changement climatique pourra être l’un des développements dont nous sommes vraiment fiers en raison de la contribution qu’il nous permettra d’apporter à cette lutte contre le changement climatique et très particulièrement à ce que nous voulons apporter au monde, ce qui, nous le savons, intéresse le peuple chilien.

Lors de la présentation de la nouvelle plateforme, le gouvernement a également annoncé l’officialisation de la Commission consultative présidentielle pour l’observation du changement climatique. L’entité conseillera le pouvoir exécutif sur l’identification et la mise en place de normes, de capteurs et de plates-formes qui guident la production, le stockage, la gestion et l’accès aux données liées à l’observation de la Terre. L’entité fait partie de la structure de gouvernance de l’Observatoire des changements climatiques et est composée des ministères des Affaires étrangères, de l’Environnement et des Sciences, ainsi que d’équipes techniques et d’experts établis dans ce domaine.

 

 

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